Une sorcière a jeté un sort sur Penelope
Un groin de cochon sur son visage dénote
Pour qu'il disparaisse, une seule solution
Prendre pour époux un noble garçon.
Le nez de Penelope effraie les prétendants
Alors un soir elle quitte sa maison en courant.
La grande ville l'accueille, elle se fait des amis
Mais son physique déclenche souvent les moqueries.
Depuis qu'un beau jour, elle se l'est avoué
Qu'importe si on ricane, elle s'aime telle qu'elle est.
Pour être vraiment heureuse, il y a un secret
Le regard des autres n'a aucun intérêt. Revue complète: www.bobsr.com
Moralité : accepte-toi telle que tu es.
Avec : Christina Ricci, James MacAvoy
Fiche complètePenelope
Réalisateur : Mark Palansky
Sortie en salle : 09-04-2008
Avec :
Christina Ricci, James MacAvoy
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Bande annonce
- 110 min
- Etats-Unis, Angleterre, Allemagne
- 2006
- Scope
- Dolby Digital
- Visa n°96.659
Synopsis
Une sorcière a jeté un sort sur Penelope
Un groin de cochon sur son visage dénote
Pour qu'il disparaisse, une seule solution
Prendre pour époux un noble garçon.
Le nez de Penelope effraie les prétendants
Alors un soir elle quitte sa maison en courant.
La grande ville l'accueille, elle se fait des amis
Mais son physique déclenche souvent les moqueries.
Depuis qu'un beau jour, elle se l'est avoué
Qu'importe si on ricane, elle s'aime telle qu'elle est.
Pour être vraiment heureuse, il y a un secret
Le regard des autres n'a aucun intérêt. Revue complète: www.bobsr.com
Moralité : accepte-toi telle que tu es.
Crédits du film : © 2006 Tatira Active Filmproduktions GmbH & Co. KG
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Fiche artistique
Pénélope Christina Ricci
Max / Johnny James MacAvoy
Jessica Whilern Catherine O'Hara
Franklin Whilern Richard E. Grant
Lemon Peter Dinklage
Annie Reese Witherspoon
Wanda Ronni Ancona
Edward Simon Woods
Fiche techniqueRéalisateur Mark Palansky
Producteurs Reese Witherspoon
Scénario Leslie Caveny
Photo Michel Amathieu AFC.
Décors Amanda McArthur
Montage Jon Gregory ACE
Maquillage & Coiffure Liz Tagg Wooster
Casting Susie Figgis
Musique Joby Talbot
Directeur de production Paul Ritchie
Costumes Jill Taylor
Co-producteurs Phil Robertson
Une production Stone Village Pictures
En association avec Grosvenor Park Media
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Mark
PalanskyCe qui m’a attiré dans le projet, c’est la force de caractère de l’héroine. Pénélope ne se laisse pas accabler par sa différence. Les personnes qui l’entourent sont bien plus affectées par son nez qu’elle-même, et c’est le propos du film. Pénélope est une personne passionnée, tournée vers la vie. J’ai aimé la vision moderne qu’on a pu créer à partir d’un univers de conte de fées.
Christina Ricci a fait un travail extraordinaire. Elle est capable d’exprimer un grand nombre d’émotions, elle est audacieuse.. Ses yeux sont de loin son principal atout de jeu, car ils lui permettent d’exprimer un grand éventail de sentiments. Elle est un peu comme une poupée vivante.
Je voulais travailler avec Catherine O’Hara. Elle a su rendre son personnage sympathique, ce qui n’était pas évident. L’acteur anglais Richard E Grant est une véritable institution, j’apprécie son travail depuis longtemps. Il nous a rejoints très rapidement. Le scénario les a attiré car il est novateur. Ce n’est pas une comédie romantique de plus...
Quand j’ai rencontré James McAvoy, nous n’avons pas du tout parlé du film, mais de nos conceptions de la vie et de bien d’autres sujets. James a beaucoup de points communs avec son personnage. Il a lui aussi un regard très expressif.. Dans certaines scènes entre Christina et lui, tout passe uniquement par leur regard, ils n’ont pas besoin de mots. Ce sont pour moi les scènes les plus fortes du film, ils n’ont qu’à se regarder. James a été formidable, il s’est investi à fond.
Lorsque Reese est arrivée sur le tournage, elle venait juste de recevoir son Oscar. C’était une chance qu’elle tourne dans le film à ce moment précis de sa carrière car elle a insufflé une énergie incroyable à toute l’équipe.
J’avais une idée très précise de tout ce que je désirais : le style, les plans, les scènes, les dialogues, en somme de tout ce que je pouvais planifier. Mais on ne peut pas prévoir ce que le jeu des acteurs va apporter à une scène. Après avoir regardé le film terminé, j’ai vu que les meilleurs passages étaient ces moments imprévisibles, ces petits miracles inattendus qui se produisent au tournage, quand des acteurs sont justes et s’amusent avec leur personnage.
Nous avons commencé à fabriquer des prothèses dès que Christina Ricci a donné son accord. Scott Stoddard, qui est peintre et sculpteur l’a créé. Nous avons travaillé sur un monde imaginaire, il ne fallait pas oublier que ce groin était une métaphore et non une réalité.
C’est inhabituel que l’actrice principale porte une prothèse au cinéma, alors qu’elle ne joue pas dans un film d’horreur. Le groin se voit, il se remarque. On ne peut pas faire abstraction de cette difformité. On la retrouve en plein milieu du visage de l’héroïne.
Je souhaite que le public prenne le film pour ce qu’il est, un conte de fées, une fable. Pénélope est volontaire, fascinante et formidable, malgré son handicap. C’est la leçon que le public doit en tirer. Qu’importe qui vous êtes, et ce à quoi vous ressemblez, vous pouvez devenir la personne que vous voulez et vous pouvez réaliser ce que vous désirez , si vous y tenez vraiment. -
Notes de
production PenelopeLe thème du filmLes aventures d’une jeune fille qui triomphe d’obstacles a priori insurmontables pour épouser son prince charmant sont la base de tout bon conte de fées. Cependant, la scénariste Leslie Caveny a insufflé une touche moderne à l’histoire de « Pénélope ». Et si, par exemple, le prince charmant s’avérait être un goujat et que l’héroïne trouvait le grand amour en la personne d’un joueur de cartes peu fiable ? Et si, finalement, il s’agissait de l’histoire d’une jeune femme qui apprend à s’aimer et à s’estimer plutôt que du récit de sa quête du grand amour ?
Ce sont ces idées inédites qui ont retenu l’attention de Jennifer Simpson et Reese Witherspoon, productrices au sein de Type A Films. Elles ont ensuite remis le scénario à Scott Steindorff, fondateur de la société de production Stone Village. Celui-ci explique : « Je l’ai lu lors d’un vol L.A.-New York et je l’ai adoré illico. Dès que j’ai mis le pied à terre, j’ai pris mon téléphone et dit : « On fonce ! »
Il ajoute : « C’est un film que je qualifie d’anti-Barbie. De nos jours, les gens sont bien trop préoccupés par leur apparence. C’est intéressant d’avoir une histoire où l’héroïne parvient à surmonter le handicap d’un physique ingrat, et montre sa détermination pour triompher de ses malheurs, réussir à se trouver et rencontrer le grand amour. »
Pour Leslie Caveny, la scénariste, les producteurs ont été sensibles à certains sujets qui concernent tous les spectateurs. « Le fait de se sentir mal dans sa peau peut être dévastateur à l’adolescence. Mais chacun finit heureusement par comprendre d’où vient son mal être : ça peut être un nez de cochon, de l’acné, des cheveux moches, une silhouette enrobée. Je voulais étudier ce moment on se réapproprie notre vie, lorsqu’enfin nous dépassons nos angoisses pour aller de l’avant. »
« Penelope finira par s’accepter comme elle est » précise Jennifer Simpson. « Les spectateurs seront transportés par cet univers magique et vont se sentir proches de Pénélope. Le film va leur réchauffer le cœur. Le film nous parle d’une femme qui découvre notre grand méchant monde et son regard le rend différent. Elle voit les choses du quotidien sous un autre angle que nous et prend le temps d'apprécier des plaisirs simples comme le parfum d’une rose. »
Naissance du projetLeslie Caveny raconte : « J’étais auteur pour la télé. C’était la veille de Noël et j’étais déprimée. On m’avait offert un livre de Stephen King sur l’art d’écrire. Il disait en substance que lorsqu’on rêve d’écrire, ce n’est ni pour gagner de l’argent, ni pour devenir riche et séduisant mais pour créer, prendre sa revanche sur sa vie quotidienne et être heureux. Ça m’a ouvert les yeux. J’ai lâché mes différents boulots, j’étais fauchée mais j’allais enfin écrire une histoire qui me tenait à cœur ».
Elle écrit le scénario rapidement, mais trouver un producteur s’avère compliqué car, même si la plupart adorent son sujet, ils hésitent tous à prendre le risque de faire un film qui obligerait l’actrice principale à s’affubler d’un nez de cochon.
Le vent tourne lorsque Reese Witherspoon et Jennifer Simpson, toutes deux productrices, lisent « Pénélope ».Elles adorent le projet et décident de faire le film, car précisent-elles, «c’est une histoire magique à propos d’une fille qui finit par s’accepter comme elle est, Ce genre d’histoire parle à tout le monde ! »
Le réalisateur Mark Palansky, dont c’est le premier long métrage, lit le scénario que l’agent de Leslie Caveny lui a envoyé. Il passeront huit heures à discuter du film. « J’ai vite senti qu’il avait vraiment bien compris le scénario et qu’il l’adorait. Mais comme c’était mon premier scénario pour le cinéma et son premier long métrage, on savait que cela ne serait pas simple d’obtenir la confiance des autres. Heureusement, ses court-métrages étaient une carte de visite formidable, et nos productrices l’ont choisi pour réaliser le film.»Les décors naturelsMark Palansky a envisagé plusieurs villes aux Etats-Unis et au Canada, avant de décider de tourner le film à Londres. Il s’en explique : « Je voulais que le film ait sa propre ville, et qu’elle soit féérique, avec un style bien particulier. Nous avons choisi un directeur de la photo français (Michel Amathieu), une directrice artistique néo-zélandaise (Amanda McArthur) et une chef costumière anglaise (Jill Taylor). Je voulais que chacun apporte sa spécialité, sa sensibilité, sa culture, et je pense que cela se voit au final. C’est une histoire universelle, avec un sujet universel mais c’est aussi un univers de conte de fées, qui permet de créer quelque chose qui soit novateur et original. »Le styleancestrale de la famille Wilhern, que la directrice artistique Amanda McArthur a portée à l’écran. L’équipe du film a déniché Foxwarren, un domaine situé hors de Londres, entre Cobham et Weybridge, dans le Surrey. Foxwarren, avec sa grande allée de graviers et ses larges fenêtres cintrées a beaucoup plu au réalisateur, même s’il a fallu effacer numériquement, après le tournage, la campagne vallonnée qui l’entoure, afin de conserver au film son aspect urbain.
Le film ayant été tourné en huit semaines, les décors intérieurs ont principalement été filmés aux studios Pinewood de Londres. Le plus grand décor, situé sur le plateau E était celui de la chambre de Pénélope située au grenier, qui devait refléter l’imagination de l’héroïne, d’autant plus vive qu’elle y est recluse. Cette chambre nous présente le monde de Pénélope, et révèle ce que sont ses espoirs et ses rêves. Michel Amathieu a privilégié des couleurs chaudes et des détails surréalistes pour rendre une atmosphère à la fois solitaire et magique. La directrice artistique a choisi une gamme de tons de rouges chauds, des peintures surréalistes, et des détails précis, qui racontent l’évolution de Pénélope de l’enfance à l’âge adulte. Sa chambre nous en dit long sur sa personnalité.
Ses costumes reflètent également son originalité, son imagination et sa créativité débordante. Jill Taylor les a conçu.
Pour le producteur Scott Steindorff : « Visuellement parlant, Mark a réussi à rendre l’histoire encore plus intéressante. Dès le départ, il avait une idée précise de l’aspect stylistique du film. On l’a beaucoup comparé à Tim Burton et Terry Gilliam, mais pour moi, il possède un langage qui lui est propre. Le film a bénéficié de son style particulier. »Le castingJennifer Simpson confie : « Lorsque nous nous sommes réunis pour discuter de l’actrice que chacun envisageait pour jouer Pénélope, Christina Ricci fut d’emblée notre premier choix. C’est une très jolie fille doublée d’une grande actrice. Nous étions certains qu’elle aurait l’audace requise pour porter la prothèse en forme de groin sur son nez. De plus, comme elle a des yeux magnifiques et que son regard est expressif, nous ne doutions pas que le public serait si vite conquis qu’il en oublierait la forme de son nez. Nous lui avons donc envoyé le scénario. Elle l’a lu très rapidement et a tout de suite été partante pour le projet, tout en assumant pleinement d’avoir à porter ce fameux groin. »
Reese Witherspoon a participé à la production de Pénélope et elle apparaît également dans le film. Jennifer Simpson, explique le rôle que l’actrice a joué dans le projet : « Reese sert de guide à Pénélope car sa personnalité est très différente de celle de l’héroïne, elle lui ouvre les yeux et lui permet de comprendre le monde qui l’entoure. »
Jennifer Simpson ajoute : « En arrivant au Royaume-Uni, nous avons rencontré l’acteur écossais James McAvoy. Nous avons été épaté à la fois par l’homme et par ses films. Son charme et son charisme correspondaient parfaitement au personnage. Il est capable d’imiter l’accent américain à la perfection, mais ce n’est pas son seul talent ! Nous aurions pu engager un acteur américain ou un comédien plus connu mais il me semble que ça n’aurait pas fonctionné aussi bien. Christina et lui sont bien assortis, leur jeu n’en a été que plus convaincant. Tous deux incarnent des personnages qui ont les pieds sur terre alors que le monde qui les entoure est absurde et relève de la comédie ; je pense qu’ils sont aussi comme ça dans la vraie vie. »
Donner le rôle de Lemon à Peter Dinklage vient d’une idée commune à Mark Palansky et Jennifer Simpson.: « Il fallait un acteur avec une personnalité à part pour incarner Lemon.. Lorsqu’il est arrivé, il a donné une nouvelle dimension à son personnage et l’a réinventé. Quand il revêt le costume, le cache sur son œil et la moustache, c’est tout bonnement parfait. Je n’avais pas bien cerné le personnage avant de voir Peter sur le plateau, c’est ahurissant : il est Lemon ! »
Enfin, la productrice précise : « Pour le rôle de la mère ,Catherine O’Hara était notre unique choix ! C’est une grande actrice, elle est très sympathique, elle touche le public au cœur. Nous avons une chance inouïe qu’elle participe au film. Quant à Richard E Grant, il vient du cinéma comique, ce qui était primordial pour son rôle. Je trouve le couple qu’ils forment irrésistible ! ».Le groinC’est Scott Stoddard, un spécialiste de la prothèse vivant aux Etats-Unis, qui a fabriqué le groin que porte Christina Ricci.
Il explique : « Le travail a été long. Nous avons imaginé quatre modèles, qui ont ensuite été fabriqués. Puis Christina les a essayés pour voir lesquels lui conviendraient le mieux. Nous sommes partis d’une version outrée puis avons fait machine arrière jusqu'à obtenir un résultat satisfaisant, qui soit agréable à regarder pour le spectateur. Le public doit pouvoir s’attacher à l’héroïne.Les costumesC’est Mark Palansky qui a expliqué à Jill Taylor, la chef costumière, le style de vêtements qu’il recherchait pour chaque personnage.
« Il m’a précisé que Pénélope vivait dans son monde à elle. Elle n’a pas bénéficié d’une influence extérieure, elle est restée cloîtrée dans sa chambre car ses parents la cachaient. Nous lui avons créé un style décalé, qui sort de nulle part. Cela s’est avéré difficile d’innover car tout a déjà été inventé. Soit c’est rétro, soit ce que vous créez a été inventé ultérieurement. C’est pourquoi nous avons utilisé quantité de rubans, de galons, de boutons, de broches. Il y avait aussi des broderies au point de croix et des accessoires décorés, pour donner l’impression qu’elle a elle-même customisé ses vêtements. On retrouve ces accessoires dans sa chambre, elle joue avec eux. Comme elle a de l’imagination et qu’elle fait preuve d’originalité, elle en rajoute, ce lui qui donne un style qui n’appartient qu’à elle. »
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Critiques
- Tous les ingrédients du parfait conte de fées sont réunis. A cela, ajoutez un casting de rêve... A vos mouchoirs !
Elle - Une comédie gouailleuse, romantique au bon moment, qui fait mouche grâce à l'excellent usage d'un comique de situation sur lequel plane l'ombre du grand Capra.
L'Ecran Fantastique - Un conte de fée moderne, enlevé, à la mise en scène inventive.
Le Figaroscope - Christina Ricci, à croquer, mettra ses fans en appétit!
20 minutes - Original, romantique et drôle, le film dispense un message pas bête : aime-toi, et le monde t'aimera.
Le Parisien - Christina Ricci défend avec une belle énergie cette fable romantico-comique qui dénonce la société du paraître.
Le Journal du Dimanche - Un plaisant conte décalé modernisant les codes du genre.
Libération
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