Dans les rues de Hong Kong,
une unité d'élite vous surveille…
Une branche secrète de la police de Hong Kong mène des filatures sophistiquées.
Le Capitaine Huang engage Piggy, une débutante au visage ingénu, donc, insoupçonnable.
Ensemble, ils vont tenter de remonter jusqu'au "cerveau" d'un casse.
Mais le cerveau devine le danger et disparait. Piggy est assignée à une nouvelle affaire.
Alors qu'elle est en pleine filature, sa route croise celle du cerveau…
Avec : Simon Yam, Tony Leung Ka Fai
Fiche complèteFilatures
Réalisateur : Yau Nai Hoi
Sortie en salle : 02-01-2008
Avec :
Simon Yam, Tony Leung Ka Fai
Voir tous les acteurs
Bande annonce
- 90 min
- Hong-Kong
- 2007
- 1.85
- Dolby Digital
- Visa n°119.337
Synopsis
Dans les rues de Hong Kong,
une unité d'élite vous surveille…
Une branche secrète de la police de Hong Kong mène des filatures sophistiquées.
Le Capitaine Huang engage Piggy, une débutante au visage ingénu, donc, insoupçonnable.
Ensemble, ils vont tenter de remonter jusqu'au "cerveau" d'un casse.
Mais le cerveau devine le danger et disparait. Piggy est assignée à une nouvelle affaire.
Alors qu'elle est en pleine filature, sa route croise celle du cerveau…
-
Fiche artistique
Matt Simon Yam
Shan Tony Leung Ka Fai
Bo Kate Tsui
Ng Tung Suet Lam
Madam Maggie Shiu
Chief Inspector Chan Siu-Fai Cheung
Master's wife Suet-sum Tse
Fiche techniqueRéalisateur Yau Nai Hoi
Scénario Yau Nai Hoi
Producteur Johnnie To
Directeur de production Paul Au
Chef Décorateur Raymond Chan
Costumes William Fung
Montage David Richardson
Musique Originale Guy Zerafa
Image Cheung Tung Leung
Producteur Exécutif Stephen Ng
-
-
Note
d'intention FilaturesQuand on fait des filatures, on surveille les gens sous tous les angles, comme si on était un œil qui, du ciel, observe le monde. Aujourd'hui, la technologie rend les filatures extrêmement sophistiquées. Ce concept d'un œil qui, du ciel, surveille la vie des gens, existe également dans la culture chinoise, mais dans un sens plus littéral. L’œil qui surveille est une sorte d'intervention divine. C'est l'œil de celui qui ne se contente pas d'observer mais qui aussi le pouvoir de punir le méchant ou de récompenser le bon. Cela voudrait dire que ce que nous appelons "miracle" ou "coïncidence" n'arrive jamais par hasard…. Le film montre que j'ai choisi d'y croire.
Yau Nai Hoi -
Yau Nai Hoi
Pourquoi être passé à la réalisation, et comment vous est venue l'idée de ce film ?Cela faisait longtemps que Johnnie To m'encourageait à passer à la mise en scène. Il s'est trouvé un investisseur à Hong Kong qui trouvait l'idée bonne. Johnnie To a proposé de me produire. Contrairement à ce qui m'a été répété au Festival de Berlin, où le film était présenté en première mondiale, je n'avais jamais vu la série "24h chrono" que j'ai évidemment visionné dès mon retour en Asie! Ce qui m'a donné l'idée de ce scénario, c'est un article de presse sur ce service de la police de Hong Kong qui fait exclusivement des filatures. Ils n'ont pas le droit de procéder à une arrestation, ils ne sont pas policiers. Suivre cette unité composée de gens qui agissent dans l'ombre m'a semblé une idée séduisante.Vous avez choisi vos acteurs parmi les familiers de Johnnie To…Je passe beaucoup de temps sur les plateaux de Johnnie To, car nous réécrivons souvent les scénarios au fil des tournages. Ce sont des acteurs que je connais bien, ce sont les meilleurs de la ville, alors pourquoi s'en priver quand on a la chance de les côtoyer? Ils m'ont beaucoup aidé sur le tournage, leurs idées étaient souvent judicieuses sur la façon de choisir un angle ou de renforcer une scène. Ils m'ont aussi aidé à diriger Kate Tsui, dont c'est le premier rôle. Elle avait été élue Miss Hong Kong un an plus tôt. Johnnie To qui était dans le jury, l'avait remarqué et me l'a présenté. J'ai trouvé qu'elle avait l'ingénuité requise pour le personnage.Vous avez d'abord travaillé pour la télévision avant de vous consacrer au cinéma ?J'ai travaillé durant trois ans pour la télévision et cela m'a appris les bases essentielles en ce qui concerne l'écriture. Le cinéma, je l'ai découvert en rencontrant Johnnie To et Wai Ka Fai. Ce sont eux qui m'ont tout appris. Wai Ka Fai maîtrise parfaitement les techniques narratives. Johnnie To gère comme personne une équipe et un plateau. Quant à la mise en scène, c'est un maître. Quand on passe dix ans à leur coté, forcément, on apprend beaucoup.Quelles étaient vos références, pour réaliser ce film ?Je n'ai pas eu l'occasion de me poser ce genre de questions. Je tournais et je réécrivais le scénario en même temps. J'ai fait les choses à l'instinct et j'ignore encore aujourd'hui quels films m'ont inspirés. J'étais trop sous pression. Tourner à Hong Kong est compliqué si vous n'avez pas de gros moyens. Je ne pouvais pas me permettre de construire des décors ou de bloquer la circulation, ou de gérer la foule des passants. Donc parfois on plaçait la caméra suffisamment loin pour que nul ne la remarque, ce qui allait parfaitement avec ce que raconte le film : donner le sentiment de surveiller les choses et les gens à distance, comme des proies qui ignorent qu'elles en sont une. Le plus difficile, c'est qu'on avait rarement droit à une deuxième prise dans les rues. Tout va tellement vite que d'une prise à l'autre, rien n'est raccord : ni les voitures, ni les métros, ni les gens !Comment avez-vous choisi vos lieux de tournage ?J'ai pris avant tout les quartiers qui sont les plus typiques de la ville. Et aussi ceux dont les immeubles alternent entre gratte-ciels et maisonnettes et où il y a des choses intéressantes à filmer, de près, mais aussi de loin, tout en choisissant les heures où la ville grouille de monde. Il fallait rendre la surveillance la plus excitante possible. Donc la plus compliquée à filmer…Que retenez-vous de cette expérience ?J'ai appris à élargir mes perspectives, à écrire de façon plus concrète, en me
demandant comment raconter une histoire afin de la rendre plus palpitante à filmer. J'ai appris à tenir compte, dès l'écriture, de tous les paramètres dont je ne me souciais pas précédemment : le cadre, le montage, le son…J'ai surtout appris qu'il faut faire des choix, définir ses priorités, savoir ce qu'on doit arracher de chaque scène. Ce film existe, il sort partout dans le monde, j'ai conscience de ma chance et elle me rend modeste. J'ai encore tout à apprendre. Quand je vois la maîtrise d'un film tel que "La vie des autres", je me dis que j'ai des progrès à faire…Mais j'ai hâte de réaliser un nouveau film afin de voir si je parviens à mettre en pratique ce que je crois avoir appris. Je prépare un film à suspens, qui parle de relations humaines un peu bizarres. En même temps, je continue à écrire des scénarios pour Johnnie To, qu'il tourne plus vite que son ombre…
-
-
-
-
Critiques
- Tout est magistralement orchestré. La course haletante et son issue sont si bien menées que l'on dépasse de loin le seul exercice de style. À voir et à suivre.
L'Humanité - Haletant, truffé de rebondissements, d'une redoutable efficacité.
Le Parisien - Un film qui magnifie la notion même de mise en scène.
Télérama - Un virtuose jeu de piste entre flics et malfrats
Libération - Un film concept hyper maîtrisé.
Charlie Hebdo - Un jeu de pistes au suspens haletant.
Le Journal du Dimanche - Un premier film fort en rebondissements
Brazil - Un ballet urbain de personnages beau et fort
Les Inrocks - Sans temps mort, ingénieux et plein d'humour... Une réussite.
Métro
- Tout est magistralement orchestré. La course haletante et son issue sont si bien menées que l'on dépasse de loin le seul exercice de style. À voir et à suivre.
-
Comédie
Les ParrainsLucien, Henri et Gérard. 3 copains éparpillés à travers le monde. Après un casse foireux, Max, leur pote s'es... -
Policier
96 heuresCarré est le patron de la BRB (Brigade de Répression du Banditisme). 3 ans plus tôt, il a fait tomber un grand truand, Kancel. Auj... -
Policier
Le Deuxième souffle1960. Gu, célèbre et dangereux gangster condamné à vie, s’évade de prison.Traqué par la police, il veu... -
La Flor
« La Flor » cambriole le cinéma en six épisodes.Chaque épisode correspond à un genre cinématographique....