Polo a 16 ans et les complexes d’un ado de son âge.
Entre une mère alitée et une soeur qui rêve d'être miss,
le seul qui s’en sorte à ses yeux, c’est son père.
Hélas, il est femme de ménage...
Avec : François Cluzet, Jérémie Duvall
Fiche complèteMon père est femme de ménage
Réalisateur : Saphia Azzeddine
Sortie en salle : 13-04-2011
Avec :
François Cluzet, Jérémie Duvall
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Bande annonce
- 80
- France
- 2010
- Scope
- Dolby SR/SRD
- Visa n°126.512
Synopsis
Polo a 16 ans et les complexes d’un ado de son âge.
Entre une mère alitée et une soeur qui rêve d'être miss,
le seul qui s’en sorte à ses yeux, c’est son père.
Hélas, il est femme de ménage...
Pourquoi revoir ce film ?
Un duo père-fils attachant, porté par l’interprétation de François Cluzet.
La découverte de Nanou Garcia, hilarante en mère de famille.
L’adaptation, par son auteur, d’un succès en librairie.
Critiques presse
Une vraie bonne comédie sociale : Le Parisien
Une comédie tonique, juste et irrésistible : Version Femina
Une formidable comédie de mœurs : Paris Match
Une direction d’acteur impeccable : Premiere
Crédits du film : © 2011 Bérel Films - La Petite Reine - ARP - TF1 Films Production
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Fiche artistique
Michel François Cluzet
Polo Jérémie Duvall
Suzanne Nanou Garcia
Alexandra Alison Wheeler
Marwan Aïmen Derriachi
Rudy Jules Sitruk
Jérôme Franck Keïta
Priscilla Barbara Probst
Fiche techniqueRéalisation Saphia Azzeddine
Scénario, adaptation et dialogues Saphia Azzeddine
D'après le roman publié aux Editions Leo Scheer
Produit par Nathalie Rheims
Image Jean-Pierre Sauvaire
Conseiller technique Pascal Roy
Montage Jennifer Augé
Son Pierre Gamet
Décors Laurent Ott
Costumes Julia Dagany
Casting Gérard Moulevrier
Musique Kraked Unit
Producteurs exécutifs Nicole Firn
Une coproduction Berel Films
En partenariat avec Lagardère Entertainment
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François
CluzetQu'est-ce qui vous a intéressé dans ce personnage ?J'ai eu envie de l’incarner. Il m'a semblé que je le connaissais un peu, il a fait partie de ma famille socialement. Bien sûr, il y a son rôle de père qu'il prend très au sérieux, légitimé par son abnégation magnifique et l'idée qu'il se fait du devoir et de l'éducation. Il y a aussi son aspect sacrificiel auprès du fils, un ascenseur social qu'il pousserait à bout de bras pour être sûr que son fils le prenne, la quête des diplômes qu'il n'a pas eu et l'exigence qu'il a d'accepter sa condition avec pour toute nécessité qu'elle permette à son fils de s'élever. Il y a un amour sincère qui le porte et une volonté d'en rire pour mieux faire passer ce qu'il à dire, à transmettre. Il y a aussi l'intelligence et la lucidité face à l'absence de choix.On se sort de là, un point c'est tout.
Qu'est-ce qui vous aide à trouver un personnage ?Pour m'approcher au maximum du rôle, il a fallu faire des choix, notamment sur le costume qui se devait d'être élémentaire, rendu au strict nécessaire, bon marché et rarement dans des teintes seyantes. Je me suis retrouvé dépourvu et ça m'a été très utile pour croire que j'étais lui. Les décors, les situations,mes partenaires et l'équipe ont fait le reste sous la direction de Saphia.Vous fiez-vous entièrement aux indications du metteur en scène?Je ne me fie aux indications du metteur en scène qu'après avoir vérifié qu'elles m'apportent quelque chose au moment précis. Nous avons travaillé bien avant le tournage pour éplucher le script, ne pas commettre de contre-sens, respecter l'auteur et connaître la logique interne du personnage, son chemin, son évolution. J’aime rencontrer tous les partenaires sans exception, lire les scènes et me familiariser avec les autres personnages.On a appris le scénario comme une partition, pour interpréter le rôle comme le ferait un musicien, avec justesse, sans l'embellir ni le déprécier. Enfin l'échange que nous avons eu avec Jérémie Duvall a été déterminant. Il s'est imposé avec une intelligence et une maturité remarquables et une tendresse inouïe. Le tandem père-fils a été tout de suite sur les rails.Comment travaille-t-on avec une réalisatrice débutante ?Faire un premier film, c'est un choix dans l'individu qui va prendre les rênes et dans la qualité de son histoire. C'est très fragile, même lorsqu'on est soutenu par un producteur. Il y a dans les dangers de l'inexpérience une volonté de se prouver qu'on maîtrise et qu'on doit tout maîtriser, qu'on est fait pour ça. On peut se surprendre à être comme un poisson dans l'eau certains jours, or le seul intérêt artistique commande qu'on soit bien au-delà de la maîtrise et plutôt près de l'abandon, son contraire. Face aux acteurs, en dire le moins possible, s'effacer, ne pas intervenir, leur libérer l'esprit pour qu'ils puissent ne pas avoir à penser à ce qu'ils ont à faire afin que ça leur échappe, surtout avec des ados de 16 ans.Voilà : on a beaucoup échangé avant le tournage, et ensuite on a essayé de faire le film tous ensemble. -
Saphia
AzzeddineAprès “Confidences à Allah”, votre premier livre, devenu une pièce de théâtre, le second devient un film. Pourquoi ce désir de cinéma, après l'écriture ?Je n’ai jamais vraiment su répondre au pourquoi des choses. J’accueille les évènements tels qu’ils arrivent. C’est mon père qui m’a, le premier, encouragé à écrire. Il y croyait bien plus que moi. Puis j’ai rencontré Léo Scheer, mon éditeur, qui m’a présenté Nathalie Rheims, ma productrice. Finalement je laisse le fil se dérouler et je travaille. Mais raconter des histoires reste la chose que j’aime faire pardessus tout. Par rapport au roman, qu'est ce que le film permet ? Le film permet de se passer des mots parfois. Et pour un écrivain c’est reposant… Cela dit, on ne fait pas tout de suite confiance à l’image seule.C'est votre premier film. Et quelles leçons en tirez-vous ?L’unique leçon que j’en tire, c’est qu’il faut faire plus confiance à son instinct. Comme un fauve, il faut apprendre à réfléchir avec son nez, son ventre et foncer. Tout sauf la tête ! Je m’en veux de m’être laissée faire parfois, intimidée par une technique que je ne maîtrisais pas mais heureusement j’avais une équipe de producteurs autour de moi qui me Saphia Azzeddine réalisatrice rappelait régulièrement pourquoi ils m’avaient choisie. Et ce n’était pas pour mes prouesses techniques mais pour ma patte ! Sinon j’ai adoré torturé le sous texte avec François Cluzet, qui s’est beaucoup investi en amont. Après “Les beaux gosses”, “Lol”, etc...Comment aborder d'un oeil neuf un film dont les ados sont les personnages principaux ?Je ne sais pas, je n’ai pas écrit mon livre puis le scénario en pensant à “Lol” ou aux “Beaux gosses”, j’ai simplement raconté une histoire qui me ressemblait et dépeint une bande de copains qui se vannent toute la journée et triturent leur appartenance sociale, culturelle et religieuse. Je ne dis pas qu’on est tous pareils, je dis simplement qu’il vaut mieux se réjouir d’où l’on vient plutôt que d’en tirer une quelconque fierté.Comment avez vous choisi vos décors ?J’ai adoré choisir les décors avec mon équipe ainsi que les accessoires. Je suis une malade du détail, dans ma vie de tous les jours et sur le film forcément. Pour moi, le diable est dans les détails. Pour l’appartement, je ne voulais surtout pas refaire l’appartement des Groseilles. Les Pontafiac n’ont pas beaucoup d’argent mais ne sont pas des ploucs, ils ont un appartement chaleureux mais moche.Comment avez-vous choisi les ados qui incarnent Polo et sa soeur? Ses copains ? Son amoureuse ?Au premier regard, j’ai aimé leurs têtes. Ensuite il fallait que ça colle entre eux et ça a été le cas. Pour Alison (Alexandra, dans le film) elle est venue auditionner pour un autre rôle au départ, mais il y avait eu un malentendu sur l’âge, donc elle est repartie aussi vite. Mais j’avais aimé sa fraîcheur, son rire, son regard qui brille et pendant que j’auditionnais une autre comédienne, j’ai couru et l’ai rattrapée dans la rue en me disant : “Mais pourquoi elle ne ferait pas Alexandra, qui est plus âgée ???” Elle a été la meilleure Alexandra du monde… François Cluzet incarne le rôle titre.Quand avez vous pensé à lui et pourquoi ?Dès le début. Je ne voulais surtout pas que mon personnage principal soit misérable. Je voulais un homme qui a dégringolé professionnellement, qui fait des ménages et qui se bat pour être un bon père sans culpabiliser de ne pouvoir offrir un iPhone à son ado. Un homme qui ne lâche rien dans l’éducation de son fils pour qu’il fasse mieux que lui. Un homme qui puisse foutre une baffe à son fils lorsqu’il dépasse la limite sans le regretter pendant des plombes. Un homme digne, un bon père de famille avec un boulot difficile dans une société qui ne valorise que l’argent, la consommation, le pouvoir… Il a été mon Michel idéal.Nanou Garcia explose dans le film. Comment l'avez vous dirigée ?Nanou est une femme intelligente et a compris très vite combien le personnage de la mère était puissant malgré son immobilisme. Nous avons parlé du personnage, mais on est très vite entrées dans le vif du sujet en écoutant “Je suis une femme d’aujourd’hui” et en jouant la scène ensemble. On avait les mêmes codes, les mêmes mimiques, elle faisait exactement ce que j’avais en tête.Nous avions le même humour, j’ai su que c’était bon. A chaque scène, on se comprenait au quart de tour, ça a été un bonheur de travailler avec elle.Quelle place occupe le cinéma dans votre vie ? Quels sont vos films de chevet ?Une place raisonnable. J’aime qu’on me raconte des histoires de toute façon et j’aime en raconter, alors forcément, j’aime le cinéma. Mes films de chevet sont “The way we were” (“Nos plus belles années”) de Sydney Pollack, et tous les films avec Barbra Streisand, “Yentl”, “Funny girl”, je l’adore, “Imitation of life” (“Mirage de la vie”) de Douglas Sirk, “Devine qui vient dîner ?”,“Cléopâtre” de Mankiewicz,“Fish and chips”,“Do the right thing” de Spike Lee… J’aime énormément Jim Jarmusch, Ken Loach et Roman Polanski.“La Mecque-Pukhet” : après le roman, bientôt la pièce ? Le film ? Quels territoires vous reste-il à explorer ?Comme on dit à Phuket, Inch’Allah…
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Critiques
- Une vraie bonne comédie sociale
Le Parisien - Une comédie tonique, juste et irrésistible
Version Femina - Une formidable comédie de mœurs
Paris Match - Une direction d’acteur impeccable
Premiere
- Une vraie bonne comédie sociale
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Récompenses
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Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez 2011
Prix du Public Europe 1
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Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez 2011
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Disponible en DVD
- : 74
- Format image : 1.85
- Son : Dolby Digital
- Sous-titres : Français sourds et malentendants
Disponible en BLU-RAY- : 77
- Format image : 1.85
- Son : DTS-HD Master Audio 5.1/Audiodescription 2.0
- Langue : Français
- Sous-titres : Français sourds et malentendants
Disponible en VODMon père est femme de ménage / VOD
Sortie : prochainement
- Disponible en téléchargement sur Orange
- Disponible en téléchargement sur Canal Play
- Disponible en téléchargement sur SFR
- Disponible en téléchargement sur UniversCiné
- : 74
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